A quelques semaines des élections européennes, l’émission Ici l’Europe, sur France 24 et Public Sénat, s’intéresse aux enjeux du scrutin en Espagne, où l’alliance du gouvernement socialiste avec les indépendantistes catalans crée des remous dans la société espagnole et résonne au niveau européen.
Le 20 mars dernier, le Sénat français a rejeté l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne : le fameux CETA. La droite sénatoriale s’est alliée pour l’occasion aux communistes et aux écologistes pour marquer un coup politique contre la majorité présidentielle. Mais ce théâtre politique est loin d’être fini! Le texte doit maintenant être transmis par le gouvernement à l’Assemblée nationale. Dans cet épisode, je voudrais qu’on se projette. Et si l’Assemblée venait à rejeter le CETA à son tour ? Qu’est-ce qui se passerait ? Est-ce que tout s’arrêterait ? Et puis autre question, pourquoi est-ce que le CETA est déjà mis en oeuvre, alors que tous les pays ne l’ont pas encore ratifié ? C’est ce qu’on va voir dans cet épisode. Invité : Alan Hervé, professeur de droit européen à Sciences Po Rennes Vous souhaitez soutenir Trait d’Union ou en savoir plus ? Rendez-vous sur www.traitdunionpodcast.com
Ce jeudi 25 avril, le président de la République a prononcé un discours long d’1h45 sur l’Europe, dans lequel il a fait le bilan des sept dernières années, et dressé les défis à venir. « Notre Europe est mortelle » a notamment averti le chef de l’Etat, une expression qui fait beaucoup réagir nos homologues européens et internationaux, qui ont semblé assez interloqués par le vocable du locataire de l’Elysée.
À une large majorité, les eurodéputés ont voté en faveur d’une résolution appelant à répondre avec plus de fermeté contre les ingérences étrangères. Le texte vise nommément plusieurs partis et élus, accusés d’entretenir des liens avec la Russie et la Chine.
Emmanuel Macron a appelé les Européens à bâtir une « initiative européenne de défense », lors de son discours à la Sorbonne, ouvrant la porte à un système de défense antimissile. « Il y a une nécessité d’une autonomie stratégique européenne », confirme Cédric Perrin, président LR de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat. « Si déjà on arrive à concrétiser ce bouclier antimissile et la lutte cyber, on aurait déjà un joli socle d’une Europe de la défense », réagit le sénateur centriste, Olivier Cigolotti.
Alexei Navalny, Boris Nemtsov, Evgueni Projine ou encore Serguei Skripal, depuis quinze ans, les empoisonnements, et autres assassinats politiques envers les opposants à Vladimir Poutine se multiplient. Sergueï Medvedev, auteur du livre “Une Guerre Made in Russia” et historien spécialiste de l’époque soviétique, a étudié en profondeur les méthodes du maître du Kremlin. Entretien